Les « kuluna » (bandits des milieux urbains: Ndfr) se font de plus en plus parler d’eux dans la ville de Kinshasa. Ils agissent en groupes baptisés « écuries », dont les plus connus sont « Mbeli Mbeli » (quartier Mombele, commune de Kalamu), « Bolafa » (commun de Ngaba), « Armée Rouge », « B2 » et « B52 ».
Armés d’armes blanches (machettes, tournevis, couteaux, etc.), ils agressent les passants sur la voie publique et leur extorquent argent, téléphones portables, bijoux, etc. Plus grave, ils commettent des voies de fait et blessent certains. Sans état d’âme, ils ôtent la vie des innocents.
Le même scénario se passe également dans les maisons visitées par ces hôtes indésirables, à la différence que ce sont des familles entières qui sont terrorisées. Des hypertendus, loin de supporter ce traumatisme, voient leurs nerfs mis à rude craqués. Après leur passage, ces délinquants laissent des familles entières perplexes, comme si elles tombaient des nues. Ils n’arrivent pas à comprendre ce qui leur arrive.
Le mal, il est vrai, a pris des proportions inquiétantes dans la capitale où aucune commune n’est épargnée. Il est aussi vrai que la population n’épargne pas l’autorité qu’elle accuse de ne pas assurer sa sécurité ainsi qu’elle de ses biens. Cette accusation à tout l’air d’une interpellation à l’endroit de l’autorité qui est invitée à prendre des mesures pour mettre hors d’état de nuire ces délinquants.
Lors d’une réunion de sécurité tenue le samedi 10 août 2013, le ministre de l’intérieur. Sécurité, Décentralisation. Richard Mujej Mangeze, a donné des instructions précises et claires » au commissaire général de la Police nationale congolaise (PNC), le général Charles Bisengimana, pour mettre fin à la recrudescence du Banditisme urbain du phénomène « kuluna », rapporte l’Agence congolaise de presse (ACP).
Le ministre de la Justice et droits humains. Wivine Mumba Maliba, concernée aussi par cette question de « kuluna » dans sa mission de dire le droit, a demandé à tous les services de l’ordre de s’impliquer pour Traquer les « kuluna » qui sèment la mon et la désolation dans la ville de Kinshasa afin que la capitale soit une ville sans « kuluna ».
C’est à ce titre que le général Charles Bisengimana a été instruit de tout mettre en l’oeuvre pour traquer ces inciviques qui perturbent la quiétude des populations de Kinshasa dans bus les quartiers. L’action conjuguée population-police-justice arriverait, pensons-nous, viendra à bout de ce phénomène.
Les « kuluna » vivent dans des familles qui out les adressent connues dans la capitale. Il suffit de mettre la population Contribution pour que ces inciviques soient arrêtes par la Police nationale. C’est ici qu’il y a lieu de souligner l’apport de la police dans la traque de ces hors-la-loi. Aussitôt arrêtés par la Police, ces « kuluna » sont transférés devant la justice pour être jugés. Ceux reconnus coupables soul écroués en prison.
Luzolon Bambi, alors justice de la Justice, avait amené une action contre les « kuluna » les « kuluna » habitant la ville de Kinshasa juges et condamnes par la justice étaient embarqués dans l’avion la destination de prisons d’Ekafela dans la province de l’Equateur. Buluho dans la province du Katanga.
Angenga et Osio dans la province Orientale où ils devaient purger leur peine, l’acte pose par le ministre Luzolo BamBi avait non seulement été salué par la population mais aussi dissuade les « kuluna ».
Source : Le Potentiel
http://echo-de-kinshasa.blogspot.com/2013/08/traque-des-kuluna-le-ministre-de.html
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