A « 4 de Fevereiro », l’aéroport international de Luanda, l’homme d’Etat congolais a été accueilli par le ministre angolais des Affaires étrangères, Georges Chikoti, et de la protection et de l’assistance, João Baptista Kussumua.
Le gouverneur de Luanda, Bento Bento et d’autres figures de protocole a également assisté à l’accueil du président Joseph Kabila.
Le président sud-africain, Jacob Zuma, a été le premier à arriver à Luanda, pour participer au mini-sommet qui sera axé sur la situation politique qui prévaut en République démocratique du Congo.
Les trois chefs d’Etat - d’Afrique du Sud, d’Angola et de RDC - sont censés faire un nouveau point sur « les efforts de paix dans la région ». C’est ce qu’explique la présidence sud-africaine, cinq mois après une autre rencontre du même type à Luanda. En mars dernier, les trois présidents s’étaient déjà retrouvés dans la capitale angolaise. Ils avaient déjà réfléchi à la mise en œuvre de l’accord-cadre de paix dans les Grands Lacs signé à Addis-Abeba sous l’égide de l’ONU.
Des déclarations plus engagées ?
Jacob Zuma et José Edouardo Dos Santos avaient surtout assuré de leur soutien le président Joseph Kabila. Peut-on attendre des déclarations plus engagées cette fois-ci ? Du côté de la présidence sud-africaine, on insiste sur l’importance de cette réunion sans donner plus de détails sur ce qui pourrait en ressortir. Le président Zuma a en tout cas décidé de ne pas se rendre au Zimbabwe, hier, pour la cérémonie d’investiture de son homologue Robert Mugabe pour aller à Luanda.
Mais il ne devrait pas s’exprimer. A l’ouverture, comme lors du précédent sommet en mars, c’est le président Dos Santos qui devrait faire un bref discours. Les deux autres chefs d’Etat cosigneront la déclaration finale. Un mini-sommet qui intervient alors que les combats ont repris dans l’est de la RDC. Si l’Angola n’apporte officiellement plus aucune aide militaire à Kinshasa, l’Afrique du Sud participe à la force d’intervention rapide de la Monusco (Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo), une brigade dont le mandat est, justement, de combattre les groupes armés dans les Kivu.
La fin du mini-sommet sera marquée par la signature du protocole d’accord sur la mise en place d’un mécanisme tripartite pour le dialogue et la coopération entre les gouvernements des trois pays.
©Lisolo.net
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